Samy Clementz
Pendant mon M1 Mathématiques fondamentales, je me suis beaucoup questionné sur mon choix de filière pour l’année suivante. Je suis passionné par les mathématiques du Machine Learning (statistiques, théorie de l’approximation, optimisation) donc enchaîner directement sur un M2 Statistiques et Machine Learning était un choix naturel. Mais, d’un autre côté, il semble être de tradition à Paris-Sud de préparer le concours de l’agrégation de Mathématique avant de poursuivre sur un M2 Recherche. J’ai alors découvert que CentraleSupélec accueille des étudiants d’université dans le parcours Digital Tech Year. Il s’agit d’une année de césure axée nouvelles technologies et entreprise, avec une orientation Data Science et Intelligence Artificielle très prononcée.
Après deux semaines intenses de formation couvrant une grande partie des applications du Machine Learning (vision par ordinateur, traitement du langage naturel, reconnaissance de la parole, apprentissage par renforcement...) et deux semaines de méthodologie de travail en équipe (méthode agile, scrum, design thinking), l’année débute en septembre et s’articule en deux parties :
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Un premier semestre de septembre à janvier où l’on réalise trois projets Tech, chacun pendant sept semaines, pour trois entreprises différentes. Il s’agit, en équipe de trois ou quatre étudiants, de concevoir un produit minimum viable dans le but de répondre à un besoin réel, typiquement d’IA et/ou de développement web/mobile, dont la réalisation amène à un véritable impact business.
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A partir de février, un stage rémunéré d’environ six mois à l’étranger, dans une startup, grande entreprise ou un laboratoire de recherche. Les étudiants choisissent des destinations très variées : Silicon Valley, New York, Boston, Hong Kong, Singapour, Tel Aviv… Dans la majorité des cas, la rémunération proposée permet une indépendance financière, voire une situation très confortable.
Pour la première partie de l’année, nous travaillons dans un espace de co-working tout neuf à Neuilly-sur-Seine. Un MacBook nous est prêté et un abonnement Navigo est offert.
Grâce aux trois projets du premier semestre, j’ai pu renforcer mes compétences dans la pratique de l’IA. En effet, j’ai eu l’occasion, pour chaque projet, d’explorer trois grands domaines d’application différents :
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Le traitement de données géospatiales à (***) avec la réalisation d’une carte interactive mondiale de risques environnementaux.
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Le traitement du langage naturel à (***) avec la réalisation d’un chatbot d’assistance aux bénéficiaires.
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La vision par ordinateur à (***) avec la réalisation d’une plateforme web permettant de rechercher des objets apparaissant dans des vidéos.
Coaché par des Data Scientist, j’ai appliqué, sur des données réelles, des modèles prédictifs sur Python en utilisant les deux grandes bibliothèques de Deep Learning que sont PyTorch et TensorFlow, massivement utilisés dans la recherche et en production, ainsi que Scikit-learn, la principale bibliothèque de Machine Learning.
J’ai également pu développer mes compétences en développement web, ce qui est un atout important pour présenter son travail et le valoriser.
Tout est fait pour nous assister au mieux dans notre recherche de stage, avec un atelier de création de CV et de page LinkedIn, une séance de photo professionnelle, et des simulations d’entretien. Mais le grand avantage de la Digital Tech Year est l’accès au réseau des anciens, grandissant d’année en année, facilitant énormément nos recherches.
Pour mon stage, je pars cinq mois travailler dans un laboratoire d’intelligence artificielle à Montréal. Le stage gravite autour de l’explicabilité d’algorithmes de Deep Learning. Durant mon séjour, je pourrai profiter de l’écosystème québécois d’intelligence artificielle foisonnant, avec la proximité immédiate d’une multitude d’entreprises et de laboratoires de calibre mondial.
Je conseille très fortement cette année de césure à tous les étudiants souhaitant s’orienter dans l’IA. Je pense notamment aux étudiants du parcours Mathématiques de l’intelligence artificielle et Mathématiques appliquées en voie Statistique qui, il me semble, ont tout à gagner en rejoignant la Digital Tech Year!
Luis Montero
J'ai appris l'existence de la DTY alors que j'étais en stage de fin de master 1 (Mathématiques Appliquées).
J'étais, au premier abord, un peu sceptique, les césures n'étant pas vraiment la norme à l'université par rapport aux écoles d'ingénieurs.
Etant quand même intéressé par ce que proposait césure, j'ai tout de même décidé de prendre contact avec les responsables du programme. En effet j'avais eu des retours plutôt positif des gens ayant participé à la DTY et n'étant pas totalement sûr du M2 dans lequel m'engager, c'était à la fois l'occasion de prendre une année pour y réfléchir mais aussi une opportunité de me confronter au métier de datascientist. De plus l'optique de profiter du réseau du programme pour faire un stage de 6 mois à l'étranger était assez alléchante.
La DTY se sépare en deux parties; la première période de 6 mois à Paris et la deuxième partie de stage à l'étranger.
Au début de la la première période il y a une semaine de formation aux méthodes de Design Thinking et un Bootcamp à Centrale sur le Machine Learning. On enchaine ensuite sur les projets, adaptés aux compétences et envies de chacun.
Le but des projets est de fournir aux entreprises un prototype résolvant une problématique définie conjointement entre l'entreprise et les étudiants.
Les projets sont par groupes de 3/4 étudiants, encadrés par un coach technique et gérés via la méthodologie agile qui permet d'itérer rapidement sur le prototype.
Pour ma part mes trois projets ont été:
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Un projet de computer vision pour ***.
L'idée étant de fournir un prototype capable de détecter des bonbons collés sur une chaine de fabrication (via une raspberry-pi), de remonter les logs dans le cloud et de les afficher sur un dashboard en temps réel.
Ce projet a été très formateur sur le coté mise en production et scalabilité d'algorithmes de machine learning mais aussi sur l'intégration de ces algorithmes dans une infrastructure plus large.
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Un projet de Data-Visualisation pour la start-up parisienne de data-gouvernance ***;
Ce projet portait plus sur l'exploitation de l'open data pour étudier le périphérique parisien et essayer de simuler les conséquences de fermeture de portes du périphérique sur le trafic.
J'ai beaucoup appris sur la manière de communiquer et d'afficher des résultats à des publics de niveaux techniques variés, mais aussi sur la manière de gérer et aggréger des données inégalement formatées.
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Un projet de simulateur de cache processeur pour ***.
Le projet était beaucoup plus bas niveau que les précédents et nous a permis de mieux comprendre le mode de fonctionnement du cache processeur, goulot d'étranglement lors de calculs lourds (multiplication de grandes matrices, ...).
Tout en travaillant sur ces projets, la DTY fournit un accompagnement pour la recherche de stage de la deuxième partie, à la fois en envoyant les CVs dans des entreprises partenaires mais aussi et surtout pour de l'aide sur les process de recrutement (assistance pour le CV, les lettres de motivations, VISA, email, ...).
Cette assistance est d'une grande aide pour toutes les démarches administratives.
J'ai effectué mon stage à Mountain View en Calfornie (Silicon Valley) dans l'équipe Applied AI de la startup *** en tant que data-scientist.
La rémunération des stages permet généralement de vivre confortablement lors du stage, voire même de mettre de l'argent de côté (les salaires des césuriers en Californie sont de l'ordre des 3000$ mensuels, mais certains montent plus haut).
L'expérience chez *** a été très riche sur les plans humain et technique. Le fait de faire un stage à l'étranger est pour moi une expérience unique que je recommande vivement.
Je recommande grandement la césure aux étudiants de Maths Appliquées qui s'orientent vers le machine learning / data-science.
Le stage apporte beaucoup de perspective sur les cours théoriques dispensés en M2.
La DTY permet de préciser son projet professionnel mais aussi d'acquérir des compétences techniques indispensables en entreprise et qui permettent de décrocher a peu près n'importe quel stage de fin d'étude en M2.
Pour les étudiants qui hésitent à se lancer, n'hésitez pas à contacter les anciens de la DTY via LinkedIn, ils sont généralement très accessibles!
Abiola Trésor Djigui
Comment j’ai entendu parler de Math Tech...
J’étais inscrit en double cursus au M1 Mathématiques Appliquées de l’Université Paris-Saclay et je ne savais pas vers quel Master 2 m’orienter l’année d’après. Même si j’étais fortement intéressé par les M2 orientés Machine Learning / IA / DataScience, chaque M2 avait sa spécificité et je manquais de recul pour savoir vers lequel m’orienter. Je pensais donc à faire une césure pour avoir un an de plus pour réfléchir à mes choix de M2. J’ai entendu parler du programme en fin de semestre1 du M1 via un mail que nous avait envoyé la FMJH. Après m’être renseigné sur ce en quoi consistait le programme Math Tech, j’ai décidé d’y candidater.
Qu’est-ce que le programme MathTech?
C’est un programme qui donne accès à la DTY(Digital Tech Year). La DTY est une année de césure unique qui forme des étudiants de CentraleSupelec et d’autres grandes écoles et universités aux technologies nouvelles. C’est une année de césure qui permet de se former aux technologies de pointe en intervenant au coeur de problématiques innovantes relatives à l’Intelligence Artificielle, l’ioT, le développement web, etc.
Comment s’est déroulée ma césure MathTech...
En deux étapes de 6 mois chacun.
Les 6 premiers mois ont démarré dans les locaux du Paris Digital Lab, hôte officiel de la Digital Tech Year. Le Paris Digital Lab est le laboratoire d’innovation digitale de CentraleSupelec et est situé à Neuilly-Sur-Seine dans un espace de Co-Working convivial et propice. Au début de l’année, des Mac Book Pro neufs nous ont été distribués afin que chacun ait un outil de travail performant. Un abonnement Navigo annuel nous a également été offert. Nous avons commencé l’année par deux semaines et demi de formation accélérée. Une première semaine de formation au Design Thinking. Une deuxième semaine de formation accélérée à certains domaines de l’intelligence artificielle (NLP, Computer Vision et le Reinforcement Learning). Enfin, une demi semaine de formation aux techniques de gestion agile des projets de développement. Après ces formations, sont arrivés trois projets techs de 7 semaines chacun. Chaque projet réuni 3 étudiants ou 4 et est en partenariat avec une entreprise. Pour chaque projet, le groupe d’étudiants concerné a 7 semaines pour répondre à une problématique tech de pointe et mettre en place un MVP (Minimum Viable Product). Il est important de souligner que les étudiants ne sont pas abandonnés à leur sort sur les projets mais ont à disposition un expert Data Scientist ou Dev Web pour les assister en cas de difficultés.
Les 6 derniers mois se déroulent sous forme de Stage dans un grand groupe international ou une start-up innovante et à la pointe en technologie.
Mes trois projets Math Tech et mon stage...
Pendant mes 6 premiers mois, j’ai travaillé sur 3 projets innovants:
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Un premier projet de NLP et de Web pour l’entreprise (***).
La mission était de mettre en place une plateforme digitale qui montre les connections (liens d’actionnariat ou de propriété par exemple) des entreprises aux centrales à charbon dans le monde. Les connections mises en évidence sur la plateforme étaient à déduire d’informations recueillies pèle-mêle sur internet. Le projet a donc sollicité des capacités de collecte automatique
d’informations de masse et de traitement de langage naturel.
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Un deuxième projet de NLP et Web pour l’entreprise (***).
La mission était de mettre en place un chatbot qui permet d’aider automatiquement les personnes à planifier leur réorientation de carrière ou leur projet professionnel en fonction de leur personnalité
(détectée par le chatbot).
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Un troisième projet de Computer Vision pour l’entreprise (***).
La mission était de mettre en place un outil digital qui permet de vérifier automatiquement à partir de photos, la conformité de chantiers d’un point de vue sécurité.
Ces trois projets ont été pour moi l’opportunité de me former à des pratiques et technologies de pointe qui interviennent dans la résolution de problèmes d’analyse de langages naturels et de vision par ordinateur.
Pour mon stage de 6 mois, je rejoins une Start-Up de RedWood City, San Francisco, dans la Sillicon Valley en tant que Machine Learning Engineer. Mon stage gravite autour du Natural Language Processing.
Aide à la recherche de stage...
L’un des gros avantages de la DTY, c’est que nous sommes considérablement aidés dans la recherche de stage. Nous sommes aidés sur la rédaction du CV et du profil LinkedIn. On peut même, si on le souhaite, avoir des simulations d’entretiens. A cela s’ajoute le réseau grandissant du Paris Digital Lab qui est d’une aide précieuse. Toutes les chances sont donc mises de notre côté pour avoir un stage assez rapidement.
L’ambiance au Paris Digital Lab...
L’ambiance est conviviale et challengeante. Il faut noter que ma césure s’est déroulée en pleine crise de CoViD. Au début de l’année, nous étions partiellement en présentiel, dans le respect strict des consignes sanitaires. Mais très vite nous avons basculé en distanciel. Dans les deux cas, tout est mis en place pour que la collaboration entre les étudiants soit maximale et enrichissante. Entre étudiants de la DTY, nous partageons une passion commune pour la tech et plus particulièrement l’IA et le développement Web. C’était donc toujours un plaisir de travailler ensemble et de s’entraider.
Est-ce que je conseille ce programme?
Absolument. Si vous êtes intéressés par l’IA, la data science, le web, ou même les maths et leurs applications dans la vraie vie, alors n’hésitez pas. Vous y apprendrez énormément. Cela permettra particulièrement aux étudiants de M1 d’avoir plus de reculs sur leurs orientations en M2
Théo Denorme
Comment j’ai entendu parler de MathTech…
J’étais inscrit dans le M1 Mathématiques de l’Intelligence Artificielle de l’Université Paris-Saclay et c’était un premier pas vers le machine learning, un domaine alors tout nouveau pour moi. Les choix de M2 sont vraiment nombreux et j’avais peur de m’engager dans un parcours qui pourrait potentiellement ne pas me plaire.
Un jour il y a eu une conference dans laquelle Abolia Trésor Djigui (un élève qui a fait le programme MathTech) a témoigné de son experience à la Digital Tech Year (DTY), son témoignage m’a convaincu et j’ai décidé d’y candidater.
Qu’est-ce que le programme MathTech ?
C’est un programme qui donne accès à la DTY(Digital Tech Year). La DTY est une année de césure unique qui forme des étudiants de CentraleSupelec et d’autres grandes écoles et universités aux technologies nouvelles. C’est une année de césure qui permet de se former aux technologies de pointe en intervenant au coeur de problématiques innovantes relatives à l’Intelligence Artificielle, l’ioT, le développement web, etc.
Comment s’est déroulée ma césure MathTech...
La césure se déroule en deux grosses étapes de 6 mois chacune :
1. 6 mois dans les locaux du Paris Digital Lab , hôte officiel de la Digital Tech Year. Le Paris Digital Lab est le laboratoire d’innovation digitale de CentraleSupelec et est situé à Neuilly-Sur-Seine dans un espace de Co-Working convivial et propice. Au début de ces 6 mois nous avons une semaine de formation intensive en Intelligence Artificielle puis une semaine de formation en Design Thinking, celles-ci sont très importante pour pouvoir comprendre l’esprit d’équipe et apprendre à connaitre les gens de notre promotion. Après ces semaines, on nous prête des Mac Book Pro et on nous paye un abonnement Navigo annuel pour que l’on soit dans un confort optimal. Et enfin arrivent 3 projets de 7 semaines chacun. Chaque projet réunit 3 ou 4 étudiants et est en partenariat avec une entreprise. Pour chaque projet, le groupe d’étudiants concerné a 7 semaines pour répondre à une problématique tech de pointe et mettre en place un MVP (Minimum Viable Product). Il est important de souligner que les étudiants ne sont pas abandonnés sur les projets mais ont à disposition un expert Data Scientist ou Developpement Web pour les assister en cas de difficultés.
2. Les 6 derniers mois se déroulent sous forme de Stage dans un grand groupe international ou une start-up innovante et à la pointe en technologie. Le plus souvent, c’est l’occasion de voyager dans un payer étranger !
Mes trois projets DTY et mon stage…
Pendant mes 6 premiers mois j’ai travaillé sur 3 projets innovants, mon ambition étant de faire de l’IA dans le futur, nos encadrants du Paris Digital Lab ont selectionné des projets qui étaient liés au domaine.
1. Mon premier projet était de la NLP pour la Société Générale. La mission était de réussir à obtenir des statistiques utiles sur les réclamations des clients grâce à un réseau neurone de classification de réclamations. Cela permet alors aux équipes métier de se rendre compte d’éventuels problèmes techniques si par exemple le nombre de réclamations concernant le parainage augmentent au cours d’un mois, c’est peut être qu’il y un problème d’explication de l’offre sur le site…
2. Mon second projet est un projet de computer vision pour une association qui lutte contre la pollution marine : Surfrider Europe. Il faut savoir que ,à chaque fois, le Paris Digital Lab cherche à réaliser au cours des 6 mois au moins 3 projets “Tech For Good” qui consistent à apporter un soutien technologique à une association. Mon projet ici consistait à réussir à mettre en place un réseau neurone de détection de déchets dans les cours d’eau, le challenge étant que celui-ci devait tourner sur un simple téléphone mobile !
3. Enfin, mon dernier projet était un projet de traitement de signaux grâce à l’IA pour l’armée.
Ces trois projets m’ont fait découvrir le contact avec les entreprise et l’application de plusieurs théories que j’avais vu durant mon année de Master 1.
Pour mon stage de 6 mois, je suis parti au Canada, à Montréal dans un laboratoire privé de l’Ecole de Technologie Supérieure, je fais de la Multi Source Domain Adaptation pour la détection d’émotions.
Aide à la recherche de stage...
L’un des gros avantages de la DTY, c’est que nous sommes considérablement aidés dans la recherche de stage. Nous sommes aidés sur la rédaction du CV et du profil LinkedIn. On peut même, si on le souhaite, avoir des simulations d’entretiens. A cela s’ajoute le réseau grandissant du Paris Digital Lab qui est d’une aide précieuse. Toutes les chances sont donc mises de notre côté pour avoir un stage assez rapidement. Les partenaires DTY sont des entreprises qui recrutent à chaque session des étudiants du programme.
L’ambiance au Paris Digital Lab…
La promotion étant très petite (environ 30 personnes pour la fall session 2021), nous sommes constemment en train d’évoluer ensemble. Une pièce avec un babyfoot, un canapé et une Wii est disponible pour nous détendre le soir ou entre midi, cela rapproche énormément, je me suis fait beaucoup d’amis grâce à ces 6 mois au Paris Digital Lab ! L’entraide est toujours de mise et nos encadrants organisent régulièrement des “Pitch your Project” dans lequel nous pouvons en découvrir plus sur les projets de nos camarades.
Est-ce que je conseille ce programme ?
OUI ! C’est probablement pour moi un des meilleur choix que j’ai fait dans ma vie. Cette découverte du monde de la tech, de l’entreprise et de l’application des Mathématiques vue auparavant et non seulement un plus pour ma formation mais aussi humainement parlant, grâce au cadre de vie changé et le voyage dans un pays étranger. L’Université vous offre l’occasion de faire un an de césure au cours de votre formation, saisissez la ! Lancez vous !